Pour qui sonne le glas, d'Ernest Hemingway
Eh ben voilà... ce blog a vu le jour il y a quelques mois, et il fallait bien que cela arrive... Un article sur un livre que je n'ai pas pu terminer, mais alors vraiment pas! Je me bats avec depuis plusieurs jours, mais je n'avance plus du tout...
Pour qui sonne le glas... Une oeuvre très connue, très appréciée, un chef d'oeuvre selon certains, mais de mon côté, je n'ai pas été touchée. Il y avait pourtant plusieurs éléments pour me faire accrocher : le contexte de la guerre civile en Espagne ; l'immersion dans un groupe de résistants, avec toute la complexité humaine que cela implique ; l'arrivée d'un dynamiteur américain solitaire qui va découvrir l'amour ; un style simple, facile à lire... Mais la magie n'a pas opéré. J'ai trouvé que le rythme était trop lent, notamment avec des dialogues innombrables et peu intéressants, que les introspections et retours en arrière, de plus en plus fréquents, parasitaient davantage le récit qu'ils ne l'enrichissaient et que le style... manquait de quelque chose, était d'une platitude terrible, en fait...
Je suis allée jusqu'à la page 276, difficilement, et voyant qu'il m'en restait autant, les bras m'en sont tombés, j'ai abandonné. Mais si quelqu'un peut m'ouvrir les yeux sur cette oeuvre, je prends, car je déteste cette sensation d'incompréhension, surtout devant un "classique"!