Le Goncourt des lycéens
J'ai la chance de travailler dans un lycée participant cette année au Goncourt des lycéens. Si je ne m'occupe pas des 1ère L qui ont été choisis pour ce projet, j'ai pu néanmoins assister à la présentation de tous les ouvrages par la librairie associée et à la découverte de ces titres par les élèves, excités par le challenge, effrayés par le nombre de pages, terrorisés par le délai... 14 livres, à lire d'ici deux mois...!
Conséquence de cet investissement du Goncourt dans notre lycée : l'enthousiasme, en salle des profs, pour tous ces titres et la volonté d'un grand nombre d'en lire le plus possible. Du coup, échanges littéraires du matin, propositions d'échange de livres, de critiques à donner à la collègue référente... La ferveur de la lecture a gagné les enseignants et je suis la 1ère à m'en réjouir et à savourer...
Et donc, bien évidemment... je me lance dans l'aventure Goncourt à mon tour, dès ce soir, pour lire au moins les titres qui m'intéressent le plus. Justement, ces titres, quels sont-ils ? Je vous les mets, mais en les classant d'emblée selon leur degré d'intérêt, pour moi :
A lire en priorité :
- Vassilis Alexakis, Le premier mot (Stock)
- Maylis de Kerangal, Naissance d'un pont (Verticales)
- Chantal Thomas, Le Testament d'Olympe (Seuil)
A lire par la suite :
- Olivier Adam, Le Cœur régulier (L'Olivier)
- Patrick Lapeyre, La Vie est brève et le désir sans fin (P.O.L)
A lire éventuellement :
- Thierry Beinstingel, Retour aux mots sauvages (Fayard)
- Marc Dugain, L'Insomnie des Étoiles (Gallimard)
- Michel Houellebecq, La Carte et le territoire (Flammarion)
Ceux-là ne m'intéressent pas vraiment (mais je suis prête à changer d'avis selon vos critiques ou celles de mes collègues) :
- Vincent Borel, Antoine et Isabelle (Sabine Wespieser)
- Virginie Despentes, Apocalypse bébé (Grasset)
- Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants (Actes Sud)
- Fouad Laroui, Une année chez les Français (Julliard)
- Amélie Nothomb, Une forme de vie (Albin Michel)
- Karine Tuil, Six mois, six jours (Grasset)
Maintenant, il ne reste plus qu'à... !